Bienvenue à la Ferme du Beau Pays
Suivez nous ...
Les nouvelles de la ferme novembre 2020
Sécheresse + crise sanitaire = année compliquée !
Comme vous le savez, j’ai un élevage entièrement basé sur les prairies qui
nourrissent les animaux en pâturage l’été et en foin l’hiver. Depuis plusieurs
années nous subissons des sécheresses, j’ai toujours réussi à garder à peu près l’équilibre en réduisant un peu la taille du troupeau pour satisfaire les besoins alimentaires.
Mais cette année, c’est pire ! Après un hiver très pluvieux, au début du
printemps, un vent du Nord froid et sec a brulé l’herbe et desséché les pâtures.
Il s’en est suivi une période sèche et très chaude qui a accentué le phénomène
jusque-là mi-septembre.
J’espérais que l’automne aurait rattraper le coup, mais ça n’a pas été le cas !
Il y a 15 jours, j’ai effectué la dernière coupe, de jour et de nuit, je n’ai pas
ménagé mes efforts, j’ai récolté tout ce que je pouvais. Pour vous donner une
idée, là où je récolte d’habitude 600 ballots, j’en ai récolté 200, pourtant les
prairies sont soignées avec du bon compost tous les ans.
Finalement, comme d’autres éleveurs herbager il va donc me manquer plus de
la moitié du fourrage cet hiver !
Deux solutions :
Acheter du fourrage, le souci c’est qu’il en manque partout en région les prix
grimpent. Du coup c’est compliqué à trouver et c’est encore plus compliqué de
trouver la trésorerie pour financer les achats.
Diminuer le nombre d’animaux Là aussi c’est compliqué ! Tous les éleveurs essayent de vendre des bêtes, le marché est saturé ! J’élève des races spécifiques certes avec une très bonne viande mais un peu hors standard ! On fera bientôt les échographies, mais si tout s’est bien passé les vaches sont pleines. Je ne veux bien sûr pas les envoyer ...
Comme vous le savez, j’ai un élevage entièrement basé sur les prairies qui
nourrissent les animaux en pâturage l’été et en foin l’hiver. Depuis plusieurs
années nous subissons des sécheresses, j’ai toujours réussi à garder à peu près l’équilibre en réduisant un peu la taille du troupeau pour satisfaire les besoins alimentaires.
Mais cette année, c’est pire ! Après un hiver très pluvieux, au début du
printemps, un vent du Nord froid et sec a brulé l’herbe et desséché les pâtures.
Il s’en est suivi une période sèche et très chaude qui a accentué le phénomène
jusque-là mi-septembre.
J’espérais que l’automne aurait rattraper le coup, mais ça n’a pas été le cas !
Il y a 15 jours, j’ai effectué la dernière coupe, de jour et de nuit, je n’ai pas
ménagé mes efforts, j’ai récolté tout ce que je pouvais. Pour vous donner une
idée, là où je récolte d’habitude 600 ballots, j’en ai récolté 200, pourtant les
prairies sont soignées avec du bon compost tous les ans.
Finalement, comme d’autres éleveurs herbager il va donc me manquer plus de
la moitié du fourrage cet hiver !
Deux solutions :
Acheter du fourrage, le souci c’est qu’il en manque partout en région les prix
grimpent. Du coup c’est compliqué à trouver et c’est encore plus compliqué de
trouver la trésorerie pour financer les achats.
Diminuer le nombre d’animaux Là aussi c’est compliqué ! Tous les éleveurs essayent de vendre des bêtes, le marché est saturé ! J’élève des races spécifiques certes avec une très bonne viande mais un peu hors standard ! On fera bientôt les échographies, mais si tout s’est bien passé les vaches sont pleines. Je ne veux bien sûr pas les envoyer ...
Races, conditions d'élevage, fabrication, le meilleur pour l'excellence gustative